Coupe du Monde 2018 : présentation du Groupe E

Brésil

Le Brésil a été traumatisé par l’élimination 7-1 subie en demi-finale du dernier Mondial, chez eux. Le sélectionnaur a changé (Tite à la place de Dunga) et la bonne humeur semble être revenue. En tout cas, les résultats sont là : 12 victoires, 5 nuls, 1 défaite lors des éliminatoires et 41 buts marqués pour seulement 11 encaissés. Avec Miranda et Marquinhos, le Brésil a une défense très solide, sans parler de Casemiro en premier rideau. Devant, Neymar sera bien reposé et pourrait faire très mal. Mais si le Brésil compte des talents individuels indiscutables (Coutinho, Gabriel Jesus…) le jeu collectif n’est toujours pas parfait et la Séleçao pourrait buter sur des défenses bien regroupées. Elle reste néanmoins parmi les grands favoris pour remporter le trophée.

Suisse

En parlant de défense solide, la Suisse en est un bon exemple : 7 buts encaissés en 10 matchs d’éliminatoires (27 points pris sur 30), et aucun en barrage (1-0, 0-0). La Suisse est très bonne en défense, mais manque sérieusement d’imagination en attaque. Le joueur le plus technique est Xherdan Shaqiri, qui peut illuminer un match à tout moment, mais il lui sera difficile d’assurer l’éclairage à lui tout seul…

Serbie

Une autre nation européenne compose ce groupe : la Serbie. Fait particulier : le coach qui a qualifié l’équipe pour le Mondial (Muslin) a été viré et remplacé par Krstajic, 44 ans, aucune expérience sur un banc de touche. Sachant que, sur le terrain, beaucoup d’espoir reposent sur le jeune Milinkovic-Savic (Lazio), qui a du génie dans les jambes mais seulement 4 sélections au compteur, cela fait beaucoup d’incertitudes… Pas sûr que l’ancienneté des Ivanovic, Kolarov ou Matic suffise à emmener la Serbie au second tour.

Costa Rica

Le Costa Rica a créé une grande surprise en terminant en tête de son groupe lors de la dernière Coupe du Monde, devant l’Uruguay, l’Italie et l’Angleterre, avant d’atteindre les quarts de finale ! L’équipe a peu évolué depuis, les joueurs se connaissent donc parfaitement mais vieillissent aussi. Le point faible du Costa Rica, actuellement, est l’attaque, peu efficace. Le jeune Tejeda a fait son trou au milieu de terrain mais n’a pas encore explosé. Los Ticos comptent en revanche dans leurs rangs un gardien de classe mondiale : celui du Real Madrid, Keylor Navas. Ce sera tout de même bien difficile pour le Costa Rica de renouveler leur exploit d’il y a 4 ans.

Notre pronostic

1. Brésil
2. Suisse
3. Costa Rica
4. Serbie

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Paul Ghielmi